LES AVENTURIERS DU RAIL - Test et note du jeu

Les aventurier du rail ("Ticket to Ride" pour les puristes), c'est l'histoire d'un jeu où l'on a encore du mal à compter les variantes. Aussi bien parmi les boites de jeu, que les adaptation numériques.

C'est sur la version Europe que nous arrêtons notre pointeur.
Je n'ai pas eu l'occasion encore de tester d'autres versions que la classique (États-Unis), Asie, et l'Europe donc.
Les changements apportés sont assez minimes de boite en boite. Quelques légers ajout d'une gare, de tunnel, de longueur de tronçon. Et bien sur un plateau de jeu différent. Quand on ne connait pas le principe du jeu, c'est assez difficile d'être curieux d'essayer. Le principe est tellement simple, qu'il parait désuet. Et pourtant...

Dans ce jeu, il va falloir valider des objectifs. Ces objectifs sont des tickets de transport. Pour les accomplir, il va vous falloir imposer vos wagons sur la carte. Le plateau se compose de ville étapes, et de tronçons colorés. Chaque couleur correspond aux cartes wagons de la pioche. Vous devrez réunir autant de carte d'une même couleur que de place sur le tronçon visé. Sur un tronçon entre Paris et Brest, il y a deux emplacements noirs. Il faudra alors réunir grâce à la pioche, deux cartes wagons noirs, et les défausser. Ainsi, vous pourrez poser vos pions wagon sur ce tronçon. Premier posé, seul utilisateur.
Et oui, là est toute la difficulté du jeu. Il ne faut pas compter les autres joueurs pour vous laisser tracer Paris-Amsterdam par le chemin le plus court. Chacun doit réaliser ses tickets, et tant mieux si vous devez au final trouver un trajet alternatif pour relier vos étapes. Il faudra composer une main assez fournie pour pouvoir rapidement enchaîner les tronçons sans laisser le temps aux autres de réaliser que vous êtes sur le point de monopoliser tout l'ouest !

Le nombre de carte en main est illimité. Il n'est pas rare que la moitié de la pioche (120 cartes wagons dans leu jeu) soit dans les mains des joueurs avant même que le premier wagon ne soit posé en jeu. L'art de l'anticipation.
Ajoutez à ça la nouveauté de la version Europe, les tunnels. Ces derniers sont la difficulté aléatoire dont vous aurez au moins une fois dans la partie à triomphé. Annoncez la construction d'un tunnel, sa couleur, et piochez 3 cartes. Pour chaque carte tirée correspondant à la couleur annoncé (ou joker : locomotive), c'est un handicap d'un wagon. Un tunnel rouge de 3 cases, avec 2 cartes rouges piochée, c'est 5 (3+2) wagons rouges qu'il vous faudra dépenser. De quoi calmer les ardeurs de tout le monde quant à la construction du seul tronçon tunnel de 8 cases, qui rapporte 21 points.

Les points, c'est le total de vos objectifs réalisés (ceux non réalisés comptent en point négatif) auquel on additionne les points de tronçon. Plus un tronçon est long, plus il rapporte de point. Attention, c'est là la principale source de point. Trouvez donc la bonne formule entre rapidité d'exécution des tickets, et les tronçons les plus lucratifs. Additionnez encore une fois, avec le joueur qui a réalisé le trajet ininterrompu le plus long, et vous obtenez un score qui s'envole.

Personnellement, je compte les points en fin de partie. Cela retire la partie compétitive durant la partie, et vous offre un plaisir de jeu plus sain. La détente et le suspens. Comptez les points de tronçon au fur et à mesure, et vous obtenez la recherche de point permanente, et la perfidie.

En avant voyageur !